Et si la Physique quantique expliquait la théorie Kabundienne de deux bonbons? Essai de recherche
Puis qu’aucune explication n’a été rendue possible dans le
domaine des finances publiques, jusqu’ici il nous a paru surprenante la
relation de cette théorie avec la mécanique quantique, disons la physique
quantique.
Nous utiliserons le langage de la physique quantique pour ré-énoncer
la théorie de détournement scientifique. Nous expliquerons les différentes
approches actuelles pour résoudre la problématique de la théorie qui consiste à
un paradoxe. Nous conclurons par une expérience récente à l’aide d’un ordinateur
quantique que les faits alternatifs sont une réalité dans un certain
paradigme.
I. Enoncé
Généralement les lois physiques normales s’expliquent par la
physique classique mais à un certain niveau les lois physiques font recours à
d’autres branches spécialisées et avancées de la physique. Par exemple au
niveau microscopique (l’œil humain ne peut plus voir) la physique quantique
intervient.
Une des plus grandes expériences de pensées c’est l’expérience
du chat de Schrödinger.
De quoi est-il question?
Dans une boite scellée se trouvent un chat, un flacon de poison
et une source radioactive. S’il y a un capteur interne qui détecte la
radioactivité et que comme la bouteille est cassée par un marteau dont la
chute est causée un interrupteur relié à ce détecteur, le poison est rependu;
Ce qui tue le chat. Une certaine interprétation de la mécanique quantique
sous-entend que pendant un temps le chat est simultanément vivant et mort.
Cependant si l’on observe dans la boite on peut confirmer si le chat est vivant
ou mort. La mesure perturbe le système.
Ceci pose la question de savoir le temps exact lorsque la
superposition quantique s’arrête et la réalité s’apparente à une possibilité ou
une autre.
Bref, l’expérience du chat vivant ou mort peut juste être remplacée par celle deux bonbons, présents ou
absents.
Comment donc est-il possible d’avoir la superposition de deux possibilités?
C’est ici qu’intervient l’équation de Schrödinger qui permet ces
superpositions. Cette équation étant linéaire, elle permet que pour deux états
possibles d’une situation, la combinaison de deux états devient également un
état possible. Bref, l’équation de Schrödinger permet d’expliquer qu’il existe
un état quantique où le chat est vivant et mort, où les deux bonbons sont là et
ne sont pas là.
C’est cette explication qui manquait pour l’opinion publique
congolaise et que l’annonciateur lui-même n’arrivait pas à donner lorsqu’il
énonçait la théorie de deux bonbons. Jusque-là il n’y a eu aucune explication
trop technique pour que le commun des lecteurs ne puisse comprendre.
Il reste alors de citer les quelques approches et méthodologies
pour résoudre cette question quantique simple: l’Etat final du chat ou mieux la
situation de deux bonbons.
II. Différentes approches
- La théorie de la
décohérence
La décohérence se produit indépendamment de la présence d'un
observateur, ou même d'une mesure. Il n'y a donc pas de paradoxe :
les deux bonbons se trouvent dans un état déterminé bien avant que
l’observation finale ne soit faite. Les physiciens Omnes et le prix Nobel Gell
Mann ont adopté cette approche.
- Théorie de la décohérence
avec paramètres cachés
Des paramètres supplémentaires sont introduits pour expliquer la
décohérence. Cette méthode explique la différence entre l’observation au niveau
macroscopique et celle au niveau microscopique.
- Approche
positiviste
Pour les défenseurs de cette approche comme Hawking ou
Heisenbgerg (prix Nobel de physique 1932), les lois quantiques servent à calculer
et prédire le résultat d’une expérience et non pour décrire la réalité.
- Théorie des
univers parallèles
Deux états simultanés peuvent avoir une double réalité, dans des
univers parallèles.
- théorie de
Broglie-Bohm
Elle se base sur l’indéterminisme du jeu de pile ou face de la pièce
de monnaie, en complétant la description du système, par exemple en ajoutant la
condition initiale précise (vitesse et position de la pièce).
- La théorie de
l’influence de la conscience:
Dans cette interprétation, ce ne serait pas une mesure, ou des
interactions physiques, mais la conscience de l'observateur
qui « déciderait » finalement si les deux bonbons sont présents ou
absents. Par exemple pour les 15 millions de dollars qui s’inscrivent dans
cette théorie, jusqu’ici la conscience des observateurs clé a décidé que
l’argent est bien present là où il devrait être: retro commission-normales pour
les uns, le ministère des finances pour les autres, etc.
III. Conclusion
Il y a au moins 10 physiciens prix Nobel qui ont travaillé sur
cette question: la théorie de bonbons. Alors que Schrödinger avait utilisé le
chat, Kabund a utilisé les bonbons. Tout ce qui manquera à Kabund c’est que
cette théorie soit reconnue universellement par les physiciens ou disons les
financiers quantiques. Et autant Schrödinger avait eu un prix Nobel autant
Kabund mérite un prix Nobel en économie. Ca ne sera que justice..... scientifique.
Et d’ailleurs depuis 2015, pour une autre expérience quantique, celle de l’ami
de Wigner (énoncée en 1961), Časlav Brukner de l’Université de Vienne a prouvé que les mesures en physique
quantique dépendent des observateurs.
Et l’expérience vient d’être testée au laboratoire de
l’Université Heriot-Watt- Edinburgh sur un ordinateur quantique à petite échelle
par Massimiliano Proietti et ses collègues. Leur conclusion: l’indépendance de
l’observateur local est réelle et il est autant scientifique que Wigner dise « les bonbons sont
là » alors
que l’ami de Wigner dit « les bonbons ne sont pas là ». Seulement il faut être
à une échelle microscopique/atomique. Et heureusement pour les lecteurs aucun
formalisme mathématique n’a été introduit!
Un scientifique engagé à une certaine cause qui veut coûte que coûte trouver de la rationalité à un raisonnement incongru. L'auteur a le mérite de dresser un inventaire de théories illustrant des dilemmes, mais est-ce que Kabund était dans cette perspective ?
RépondreSupprimerRevenons à la.problématique : Kabund soulève un problème de Finances publiques où l'argent est supposé avoir été décaissé, peu importe sa destination finale. Ce que Kabund devait documenter dans son raisonnement, c'est l'effectivité du contrôle pour s'assurer que le fonds ont atteint leur destination finale. Mais comme les rôles sont bien séparés en finances publiques, entre le temps d'exécution d'une dépense où s'exerce un contrôle administratif et l'après-execution qui suppose l'intervention même des acteurs externes (dans notre pays l'IGF ou la Coutmr de Comptes, et même le Parlement en tant qu'autorité budgétaire), il est mal aisé de mobiliser une batterie de théories sur la superposition ou simultanéité des états.
Le problème soulevé par l'Hon. VP est de savoir si après décaissement les fonds ont atteint leur destination finale. Et la réponse à cette question ne peut provenir que d'un audit, ce qui n'est pas fait systématiquement dans notre pays. Et au regard de la personnalité de l'auteur de la théorie des deux bonbons, ces rudiments sont supposés être maîtrisés par lui. Je lui suggère d'intégrer cette problématique sur sa feuille de route : en cas de défaillance, ou même de complaisance constaté dans le chef des services d'audit, le Parlement devra prendre ses responsabilités et diligenter des missions de contrôle.
Quant à l'auteur de l'article, à qui je dévoue un profond respect, je lui suggère de bien circonscrire la temporalité dans son raisonnement : les deux bonbons ne devraient pas relever en réalité de la simultanéité mais de la postériorité. Un ajustement s'avère donc nécessaire.
Bien à vous,
LM.
Bonjour cher ML, Merci pour votre reponse. En effet, d'emblee je dois vous dire vous n'avez pas saisi l'introduction de l'article, surtout quand j'ai parle des conditions anormales ou les lois physiques normales ne s'appliquent plus. C'est l'essentiel de la physique quantique. Vous ne pouvez pas expliquer une situation ou un chat est vivant et mort simulatenement. Le Chat de Schrodinger illustre ce cas si compliquE. Votre comprehension est flouee lorsque vous denoncez la recherche des theories compliquees mais vous parlez de l'audit. En physique quantique la mesure vient briser ce qu'il y aurait comme decoherence. L'echec ou l'absence de l'audit est le soubassement de la supersposition des etats possibles. Et meme en cas de faillite d'audit et d'implication du parlement, la notion d'observateur continue. Nous sommes toujours en physique quantique. Surtout que nous sommes a l'echelle microcospique ou l'oeil humain (celui du peuple) est non fonctionnel (pour ne pas dire absent). Et ce n'est pas pcq Kabund n'avait pas une posture scientifique que les scientifiques ne peuvent regarder la problematique dans une persective scientifique. Apres tout, si le detournement etait simple, pourquoi il n'est pas si facilement vaincu? Si vous le desirez le formalisme mathematique peut etre introduit....alors vous verrez que nous ne blaguons pas.
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